Au coeur de mes créations

Une vitrine sur l'ensemble de mes créations. Livres, chansons, théâtre... mais aussi, parcours professionnel du café-théâtre au cinéma, ainsi que mon travail en acryliques.

Romans et autres...

Quels concepts dilués dans mes écrits ?

Entre plausible, probable et certain...

Comment échapper à la pensée binaire ?

Chers amis
 

J'ai le plaisir de vous annoncer que je vais bientôt être édité par les Éditions Maïa pour un roman laissant la part belle au "doute raisonnable" :

 

                "Ce que remontent les flots"

Une campagne de prévente et de promotion est lancée et vous la trouverez en cliquant sur ce lien : 

 

https://euthena.com/fr_FR/nos_projets/ce-que-remontent-les-flots-jules-ferran-6899beb689db5

 

 

Vos partages comptent alors n'hésitez pas à diffuser ce lien autour de vous. 

 

           Un chaleureux merci par avance pour votre appui. 

                  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

>>> Ce long texte est-il donc un roman ou une erreur ? Je n’en saurai jamais rien avec certitude. Toutefois, je l’ai souhaité comme une approche impressionniste, un empirique plaidoyer en faveur de celles et ceux qui n’apparaissent qu’au travers des mots des autres. Mais, puisque mes mots ne peuvent que s’ajouter à ceux des autres, j’ai préféré les assembler en un récit plutôt qu’en un discours.

Un récit incitant à s'interroger sur de relatives vérités, quand les discours aux relents de certitudes masquent si souvent de pernicieux mensonges.

Confus ? Complexe ? Trop familier ? Imbriqué dans la cartographie du langage commun, ce récit s’efforce d’en faire ressentir le territoire.

Préambule 

 

   Ouvrière, militante, mère, amie, amoureuse, autodidacte, triste et fatiguée, mais en quête d’espérance, Carlotta Mendez, l’héroïne de cette aventure, est prise dans les flots qui, ce jour-là, confluent dans son usine. Flots de pluies diluviennes et flots de rancœurs, cumulés, transmutent les routines atones en un bouillonnement apocalyptique. D’autres flots encore, étayent cet ensemble boueux, de leur sémantique à l’inférence confuse. Ces flots-là, puissants et sournois, qui s’emploient à confondre le probable et le certain, ne devraient-ils pas être mis au jour en chaque instant de notre quotidien, afin que toute Accusation émiette un tant soit peu le dictat de ses certitudes ? 

   Apologie discrète de l’ambivalence des Êtres, ce petit opus en appelle au doute, quand nos sociétés autoritaires impulsent une pensée binaire. Honnête ou malhonnête, pour ou contre, d’ici ou d’ailleurs, noir ou blanc, masculin ou féminin, dominant ou dominé, et ce, jusqu’au cœur de nos langages intimes.

Pour peu que nous ayons l’espace et le temps, nous, passants ordinaires, avons l’entière capacité de confronter la pertinence, l’absurdité, les paradoxes et les aléatoires de nos idées, comme de nos actes. Si les espaces civiques d’échanges, qui constituent le terreau de toute démocratie, tendent à disparaître sous l’autocratie des pouvoirs en place, aidée par les algorithmes d’une intelligence artificielle dépendante de terres rares, il ne nous reste plus qu’à nous en emparer de manière opportuniste.                                                                                                          >>>

 

 

Déjà paru...

Romans et contes...
 

Monsieur-Chien

      Si le roman policier est là, construit comme un discours pour nous faire croire en sa logique, tous ses signes bien articulés n’auraient-ils pas pour but principal de nous faire oublier le rôle que nous tenons en les observant ?
 La clé de lecture est ainsi donnée dès la première page du livre. Fragments d’histoire et points de vue divers s’installent ensuite dans la narration afin de contraindre le lecteur à recomposer le puzzle des vérités présentées.
Durant les cent vingt premières pages, nous suivons donc les pérégrinations d’un chiot, du chenil de sa naissance à son arrivée chez sa « logeuse », vieille dame aux contours psychologiques ambigus, vivant dans une petite maison en marge d’un quartier populaire. Le petit road movie de ce jeune chien, nous mène par l’absurde (débats semi philosophiques avec un « chat littéraire ») à percevoir nombre de données troublantes dans son quotidien, des éléments nous permettant de pressentir le(s) crime(s) perpétré(s).

   Le jeu de puzzle se poursuit, par changements de points de vue (personnage principal, police, lieux, autres protagonistes, relations amoureuses, etc…), par sauts et décalages temporels liés aux troubles de mémoire du personnage principal, ainsi que par bouleversements tactiques du schéma narratif. Par ce chaotique déroulé, le lecteur est contraint d’élaborer son propre plan déductif non sans tenir compte des avertissements théoriques fournis par les personnages et éléments de l’enquête (dont le petit carnet dans lequel le personnage principal a noté ses réflexions. On en retrouve un extrait à chaque chapitre. Référencé ici entre guillemets). Crimes et délits s’imbriquent, comme s’entremêlent les victimes, les témoins et les coupables. Nous avons là un écheveau de faits, intentions et interprétations à démêler. Si l’enquête policière est suivie par le lecteur du point de vue de l’équipe du commissariat, l’aventure dans son ensemble se développe par d’autres voies et niveaux d’analyse. Un trafic d’objets d’Art , vraisemblablement lié à un réseau de drogue, via un trafic d’animaux … … Tels sont les éléments factuels mis en relief tout du long.

La peur des ogresses
ou comment devenir un prince charmant

     Des collines, des forêts... Un village, des chemins... Un château et une rivière comme on en trouve dans certains chants populaires.
MAIS... Vous avez aussi, la fille du bouvier qui vient de se faire larguer le jour de ses noces par le fils du charron. 
  Vous avez dans le même lot, un curé qui s'efforce de mener ses ouailles vers un peu plus de spiritualité. Des villageois et villageoises à la traîne derrière les fondamentalistes de la bêtise.  
   Et bien sûr des ogresses, qui n'ont pas l'intention de suivre quelque convenance que ce soit. Rajoutez une vieille princesse confinée pendant cent ans pour avoir dérogé aux traditions us et coutumes confondues. Et, jusque là, tout vous semblera peut-être à sa place ! Mais l'affaire se corse, à partir du moment où les protagonistes décident de changer de place, justement ! Vous savez, le sempiternel discours politique « Une place pour chacun et chacun à sa place » et si vous avez tiré la carte « mendiant émigré » pas de chance pour vous...  Donc l'affaire se corse d'autant plus, qu'au moment précis où se déroule notre conte, nous avons dans un carrosse, la fille du roi et sa gouvernante qui cherchent une voie éducative nouvelle, dans ce monde en évolution constante. Nous avons aussi un jeune gars, bon candidat pour devenir Prince Charmant , mais qui vient de se faire occire par la petite paysanne (la fille du bouvier)... et ce, dès leur première rencontre.  DONC... Je récapitule : Des choses en place ET des choses mouvantes. Qu'est-ce qui se meut ? Trois ogresses sans trop de scrupules.

    Avec l'autorisation de leur mère, ces goulues sont parties de la forêt pour faire une razzia de cœurs et de corps au village. Leur mère leur a bien dit de prendre leurs précautions, mais... Que ce soit par la forêt, par les chemins de traverse, par la dope des petits cailloux blancs, ou par la route d'une vie pépère bien tracée, tout le monde converge vers le château. Les trois ogresses sont arrivées les premières... et contre toute attente, elles trouvent en la vieille princesse, une sorte d'alternative à leur violence mortifère. Arrivera aussi, la fille du bouvier ! Eh oui ! On allait quand même pas la laisser traîner devant le cadavre d'un quasi Prince Charmant. Elle, c'est l'autre fille honnête... la travailleuse... celle qui plie les chemises de soie abandonnées sur la margelle sans qu'on le lui demande... juste parce que c'est con de laisser du linge s'abîmer. Elle va arriver au château en même temps que le carrosse. En même temps que le carrosse ? Comment est-ce possible ? Comment quelqu'un qui prend le bus ou le métro peut-il arriver en même temps que quelqu'un qui conduit une voiture de course super luxe ???  Je n'en sais rien... Cela fait sûrement partie de ces grandes injustices qui choquent les gens qui ne craignent ni la faim, ni les coups, ni les emmerdes... mais c'est comme ça ! Et pas que dans les contes de fées.

La voie projective

   Ecrire une fois de plus sur l’Art de combattre sans vraiment définir la nature ou la raison de ce combat ne serait que faire écho à la voix du guerrier, celle qui ne décrit le chemin que par les peurs et les obsessions, les défaites et les victoires qui nous hantent et nous constituent. 

    La plupart des Arts Martiaux sont sensés nous préparer à affronter la Violence par une série plus ou moins répétitive d’entraînements interhumains. Ces mises en situations concrètes, à mains nues, ou avec objets (armes « traditionnelles », tranchantes, contondantes, d’estoc, ou de tir) auraient pour tâche de « discipliner » le corps, le « raffermir », voire en faire une « arme » ... Mais ces exercices induisent de fait la contenance et la direction de la pensée, le confortement de théories souvent mystiques, succinctement ou pas du tout, présentées aux pratiquant.es. 

L’évocation systématique d’un ennemi réel ou imaginaire lors des cours d’Arts Martiaux, reste encore en ce début de XXIème siècle, la pratique essentielle structurant des renforcements belliqueux et virilistes.

Il s’agit là, d’une focalisation de l’esprit sur une idée étroite des violences susceptibles de nous atteindre :

L’ennemi, vecteur de tous les dangers, serait un humain à abattre.

SLEIPNIR
Le vrai cerf-volant de maman

Une maman célibataire, débordée par son travail... Un petit frère effronté et une grande soeur trop tôt  responsable, décident d'offrir à leur mère le cerf-volant de son enfance grâce au soutien technique d'une association d'amateurs de jouets anciens...

Un roman d'une grande tendresse pour les 8 / 12 ans

Cet ouvrage est le fruit d'un atelier d'écriture et illustration animé pendant dix mois, à raison de 2 heures par semaine. (En maison de retraite)

L'intention première était d'en faire un "livre animé", c'est à dire un livre informatique dont l'illustration s'anime quand on tourne les pages... Je voulais un mode "flip book", de façon à avoir la page de lecture à gauche pour l'adulte lecteur et le dessin à droite pour l'enfant qui écoute... Après un an de batailles techniques et administratives, nous nous sommes résolus à n'en réaliser que la version papier.

La jeune-fille et la pluie

Un conte à lire à vos enfants : 

L'histoire de Liu Yue la porteuse d'eau.

Un conte onirique spécialement conçu pour amener les parents à expliquer ce qu'ils comprennent ! Et cen'est pas toujours évident ! 

Extrait :

 .."En cette époque là, le fleuve coulait si lentement, que les paysans prétendaient qu’il pouvait ralentir le temps. Peut-être même l’arrêter.

Pourtant, ses eaux portaient bien en elles toute l’énergie des montagnes. Il suffisait d’en détourner un mince filet vers la rizière, pour entendre glouglouter à nouveau vie et joie mêlées."



 

Le soldat casqué 
qui doutait de tout

Extrait du texte
... "... attiré comme par le cœur d’une cible, il découvrit une mère aux cheveux rouges adossée contre le tas de ferraille. Elle semblait pleurer en berçant une pierre ronde contre sa poitrine. - Hola ! Dit-il… Que fais-tu à bercer cette pierre, au beau milieu de nulle part !? - Je ne berce pas une pierre, lui dit cette mère, les yeux pleins de larmes, je pleure les enfants qui n’ont plus de parents. Si tu acceptes de les réconforter avec moi, je t’indiquerai le plus court chemin vers la seule ville qui ne soit pas entièrement détruite. - Mais tu ne vois pas qu’il n’y a plus de chemins, femme !? S’emporta le soldat.
Pour toute réponse du vent, il ne reçu qu’un long silence. Un long, si long silence, qu’il finit par tourner son visage poussiéreux vers le sol. Alors le soldat casqué qui doutait de tout, berça la pierre comme l’on berce un enfant et il dut la bercer tout un jour et toute une nuit avant de ne plus entendre le moindre sanglot  ... "... 

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